Un peu d'histoire :



  1. Période celte et romaine
  2. Période Médiévale
  3. L'histoire des monuments
    1. Les menhirs d'Epoigny
    2. Vestiges de la voie romaine Agrippa
    3. La Tour Bajole du XIIIe siècle
    4. Le prieuré Saint-Georges
    5. L'église Saint-Martin
    6. La maison dite " des Templiers " de 1610
    7. La Tour Guérin
    8. Le vieil Hôpital de 1565
    9. Le Château de Marguerite de Bourgogne
  4. L'histoire du blason
    1. Couches en royauté
    2. Couches en duché





Période celte et romaine

Dès le début du christianisme, Couches a bénéficié d'une évangélisation.
L'évêque POTHIN de Lyon, né en 87, compagnon de POLYCARPE, lui-même disciple de SAINT JEAN envoie ANDOCHE à Autun, MARCEL à Châlon et BENIGNE à Dijon.
Ils étaient d'origine grecque et une première colonie chrétienne s'implante à Couches sous le patronage de Saint Georges.

La création du monastère de Couches dont les fondateurs seraient PEPIN LE BREF, premier carolingien et son épouse BERTHE AU GRAND PIED, mère de CHARLEMAGNE, daterait de 755.
Les statues du couple royal ont encadré le portail gothique de l'église priorale jusqu'à la révolution.

En fait, ce monastère aurait été créé sur les ruines d'une institution religieuse beaucoup plus ancienne et détruite par les invasions sarrasines de 725 à 720.






Période médiévale

Au VIIIème siècle, l'abbaye de Saint-Georges y fut fondée, puis détruite et relevée plusieurs fois.

Elle fut mise sous la protection de l'abbaye de Flavigny et à la fin du XIIème siècle sous la protection royale de Philippe Auguste.
La seigneurie appartenant alors, partie aux seigneurs de Couches, partie au prieuré qui, avec l'assentiment de l'abbaye de Favigny, entra en paréage avec PHILIPPE AUGUSTE en 1186.

Le château de couches, possédé d'abord par les BAUFFREMONT, passa par mariage vers 1280 dans la maison des MONTAIGU DE SOMBERNON ;
Cette famille descendait de HUGUES III, duc de Bourgogne capécien.
Les MONTAIGU s'éteignirent en 1470 par la mort de CLAUDE DE MONTAIGU, tué à la bataille de Buxy.
CLAUDE DE BLAISY, neveu de sa femme et son héritier, affranchit les habitants de Couches en 1470 moyennant 15 sols par feu.
Le château fut assiégé en 1477 par les partisans de la Duchesse MARIE ; en 1590, il fut pris et pillé par FRANCOIS DUPRAT, baron de Vitteaux, l'un des chefs de la Ligue en Bourgogne.
D'après la tradition, c'est dans la chapelle du château de Couches que les catholiques des environs s'unirent contre les protestants et fondèrent une "ligue" dont le nom fut adopté ensuite par tout le parti catholique militant de France.
Pourtant Couches fut, à la même époque, un des centres du parti calviniste, qui y eut un temple.




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L'histoire des monuments


Les menhirs d'Epoigny

Les romains, si habiles dans le choix des emplacements, ont dû aimer le pays de Couches, entouré de plateaux d'où leurs postes de guet pouvaient se mettre en relation avec les points élevés des contrées environnantes.
Avant, leurs vainqueurs les Celtes s'y étaient plu eux-mêmes et ils ont laissé près d'un de nos hameaux les préparatifs ou les restes d'une enceinte druidique. On les connaît sous le nom des "SEPT MENHIRS D'EPOIGNY". Six d'entre eux s'alignent au-dessus de Charmoy en direction de Drevin.
Au lieu-dit "la pièce aux tourtereaux" proche du hameau d'EPOIGNY cinq magnifiques menhirs ont été relevés en 1984, mesurant respectivement 7m 35, 5m 60, 5m 30, 4m 00 et 2m 00. Un sixième de 2m 83, qui avait été transporté en 1840 au pont de Vigny à l'entrée de Couches, a été replacé sur le site le 17 novembre 1990.
Ces travaux ont été effectués pour sauvegarder des monuments vieux de plus de 4 000 ans et permettre à nos contemporains de pouvoir les admirer.






Vestiges de la voie romaine Agrippa

Le vignoble fut implanté en Bourgogne sur les coteaux calcaires aux 1ers siècles de notre ère. La voie "Agrippa" de 18 km construite par les romains pour aller de Lyon à Boulogne-sur-mer, emprunte les lignes de crêtes.

Couches, d'origine très ancienne, se trouvait placé sur cette voie romaine d'Autun à Châlon ;
Celle-ci réparée au XVIIIème siècle par le Comte de GRAMMONT, sous le nom de "voie serrée" ou de "chemin des romains", fut longtemps la seule route praticable.












La tour Bajole du XIIIe siècle

La tour Bajole dresse la robuste carrure de ses trois étages en plein cœur du vieux Couches. Dès le XIIème siècle, cette construction se trouvait sous la dépendance et le confortable voisinage du puissant prieuré Saint-Georges. Sans doute, fut-elle successivement une installation militaire de défense, puis la demeure d'un haut et riche dignitaire. Cependant son histoire est mal connue : pourquoi cette appellation de Tour ? Et de Bajole ?

De vieux écrits mentionnent l'existence d'une tour accolée à la maison.
Elle devait occuper l'emplacement de l'escalier extérieur plus récent. Le mur qui le domine, porteur de quelques motifs sculptés et d'ouvertures, en est sans doute un vestige.

Quant à l'appellation insolite de Bajole, elle a donné lieu à deux explications très différentes :
Longtemps la maison s'est appelée la tour aux ventiers, tandis que la rue Saint-Georges était la rue des Ventiers.
Le ventier était un employé du prieuré d'un rang important puisqu'il avait pour charge de collecter les impôts.
La fonction était héréditaire et une dynastie de Bezola a pu se succéder dans la maison en lui donnant son nom.
Mais dans le passé, elle s'est aussi appelée "Saint-Louis", "Sarrotte" et "Lanot".

Elégamment restaurée, la Tour Bajole abrite actuellement un restaurant gastronomique.


COUCHES EN BOURGOGNE
D'après Jean GADANT



Le prieuré Saint Georges

Dès les premiers âges de la chrétienté, Couches fût élu comme lieu de prière.
Le Monastère construit sans doute au VIIème siècle, fût détruit par les Sarrasins en 725
Il dût être reconstruit dès le début du IXème siècle, puisqu'il en est fait mention dans un diplôme de CHARLES LE CHAUVE, en 843.

En 939, l'Abbaye fût de nouveau détruite, et transformée en forteresse militaire par l'évêque ROTMOND pour se protéger des invasions hongroises. Elle tomba aux mains des laïques, en 990, et laissé à l'abandon.
Placé sous la protection de la puissante Abbaye de Flavigny, elle retrouva sa vocation ecclésiastique.

Le Monastère fut réparé de telle façon qu'en 1098 HUGUES DE FLAVIGNY, petit-fils de L'empereur OTHON III, pouvait y recevoir "somptueusement", et y traiter "magnifiquement" I'évêque d'Autun, qui revenait de Lyon.

En 1359 et en 1360 Couches subit l'assaut des anglais qui ne laissèrent que "ruines" sur leur passage.
Le prieuré fût très endommagé, le monastère fût entièrement ravagé par le feu, les cloches elles-mêmes fondirent.
Sa remise en état devait être rapidement entreprise, puisqu'en 1364, le prieur "HUGUES DE MONTAIGU" demandait à l'abbaye de Flavigny, de pouvoir consacrer les 100 livres annuelles de redevances, aux réparations, faculté qui lui fût accordée le 3 janvier 1365.

Au cours des années 1438 et 1441, "les Ecorcheurs", l'une de ces compagnies de brigands, qui semait la terreur au Moyen-âge, pillèrent et saccagèrent Couches et les environs. Nul doute que le prieuré reçu leur visite.

ANTOINE DE CLUGNY, prieur en 1463, restaura l'église du prieuré, et y fonda la chapelle en l'honneur de SAINT JEAN l'évangéliste et SAINTE MADELEINE. L'autel fût consacré le 7 août 1496 (voir plan du prieuré au XVIIIème siècle).

Seule, la tour sud du prieuré existe encore : c'était la tour des archives.
Lorsque le prieuré fut fortifié, les trois absides en "cul de four" que nous voyons aujourd'hui, furent surélevées. (à l'origine, le prieuré en comptait cinq).
Sous l'église, les caves voûtées servaient de crypte aux moines les plus importants. Un sarcophage a d'ailleurs été retrouvé et exposé dans le maître autel du prieuré.
Les voûtes à nervures, qui sont en avant des absides, le portail et les fenêtres à vitraux, sont l'œuvre d'ANTOINE DE CLUGNY.
La fameuse poutre ornée de pampres, et de deux têtes d'animaux fantastiques, est supposée évoquer une représentation de la Vivre. Cette œuvre est due au prieur, ETIENNE DE NEUFVILLE et porte la date du 8 janvier 1456.

Un des vitraux représente deux clefs entrelacées qui sont le blason d'ANTOINE DE CLUGNY..

Au dessus de l'entrée de la 2ème cour, la coquille St Jacques rappelle que Couches se trouvait sur la route du pélerinage de St Jacques de Compostelle.







L'église Saint-Martin

L'abbaye de Couches a donné naissance à la paroisse dont les Bénédictins furent les premiers curés.
Ils la mirent sous le vocable de SAINT MARTIN, évêque de Tours (316-396), populaire dans cette région depuis le miracle que ce saint avait opéré dans la région éduenne. Miracle qu'il accomplit au Mont-Beuvray en faisant s'écrouler le temple élevé aux divinités païennes sur ce lieu, par le seul pouvoir de ses prières, dit la légende.


Le premier curé de Couches dont on ait le nom est ANDRE MARTIN, qui vivait en 1422.
La plupart de ses successeurs furent docteurs en théologie et pourvus de la charge d'archiprêtre.

L'église St Martin a 21 mètres de largeur sur 13 mètres de haut.
Les voûtes sont élégantes et légères. Leurs nervures gracieuses et multiples rappellent la dernière époque de l'architecture gothique.
Les nervures trop fortes que l'on voit à la voûte de la haute nef, ont été faites en 1839 lors de réparations importantes.
Le clocher bâti jusqu'aux deux tiers de sa hauteur, devait supporter une flèche.
La plus forte des cloches pesant environ 1.600 kilos est du XVème siècle. Elle a été refondue en 1837 avec le même métal, mais sans qu'on en reproduise l'inscription originale.
La seconde, d'un poids de 1.100 kilos, est de 1596, elle porte avec cette date l'inscription "A fulgure et tempestate libera nos Domine " (de la foudre et de la tempête, délivre-nous Seigneur).
Le vitrail du chœur est de 1852, tous les autres sont de dates ultérieures, sauf celui de Saint Jean Baptiste qui est de 1856.

A l'intérieur, le tableau représentant Saint François et les Visitandines est XVIIIème siècle.







La maison dite "des Templiers" de 1610

Sa date de construction figure au-dessus de la porte d'entrée : 1610,
Elle a fort belle allure avec ses deux tours et sa gracieuse galerie qui, il y a encore quelques années, n'était pas fermée.

Dans l'une de ses deux tours subsiste encore un gracieux petit oratoire. Elle porte le nom de "maison des templiers" non pas qu'elle ait eu le moindre rapport avec l'ancien ordre des Templiers dissout en 1312, mais plus simplement parce qu'elle était à l'origine une école pour les enfants protestants et qu'à la révocation de l'Edit de Nantes elle offrit l'hospitalité au pasteur et aux fidèles de l'église réformée.

Dans le langage populaire, les "Templiers" étant des gens qui fréquentaient le temple.

Cette maison est classée monument historique.








La Tour Guérin

Description du 13 Mai 1599 :

A l'entrée, deux petites tours de chaque côté de la porte tout à l'entoure une muraille fort haute qui donne grande apparence qu'elle avait autrefois, fossés tout à l'entoure, qui sont à présent remplis, personnes des témoins ne pouvant dire les avoir vus.
Dans la cour, il y a une grosse tour carrée que l'on appelle communément "la Tour Guérin" ayant quatre étages, dont les chambres ont en toute quadrature 18 et 20 pieds, avec une vis de pierre fort large pour monter jusqu'au faite de cette tour.
Joignant, il y a un corps de logis garni d'une salle et au bout une chambre accompagnée de garde-robes et galeries avec la cuisine au-dessous ; à main gauche de ce corps de logis est joignant une grande fort grande garnie de four et pressoir et autres commodités sur une grande cour de 80 pieds environ, couverte de hautes murailles.
Joignant la haute tour, un petit lieu voté appelé les rpisons, de toute ancienneté.

L'aspect de cette demeure "seigneuriale" (même description) n'a guère changé de nos jours et, telle elle est apparu il y a quatre siècles, telle elle se présente sensiblement encore aux regards du XXème siècle, presque vis-à-vis de l'église Saint-Martin.


COUCHES HISTORIQUE
d'après l'étude de l'Abbé GRUNDWALD







Le vieil Hôpital de 1565


Il se situe au quartier de la Colombière, reconnaissable à sa tour d'escaliers et sa petite galerie sur la rivière.
Sa porte est chiffrée au frontispice à la date 1565.
Cette maison est l'ancien presbytère du pasteur protestant qui avait son temple immédiatement derrière.
Après la révocation de l'Edit de Nantes (le 12 Octobre 1685), elle fut transformée en hôpital de 9 lits tenu par deux religieuse de la congrégation de Sainte Marthe.


COUCHES HISTORIQUE
d'après l'étude de l'abbé GRUNDWALD











Le château de Marguerite de Bourgogne


Ancien site romain, puis abbaye du haut moyen âge, ce lieu fut choisi dès le Xème siècle pour être celui du château de Couches.
Au XIIIème siècle, une forteresse fut édifiée par de puissants seigneurs du Duché de Bourgogne.
La Reine MARGUERITE DE BOURGOGNE, répudiée par son mari, LOUIS X, LE HUTIN en 1315, vint y finir ses jours dans le plus grand secret.

Son donjon massif, ses larges enceintes surplombent la vallée de la Creuse.
Son pont-levis, son vaste réseau de souterrains témoignent du moyen âge féodal et guerrier.

Blottie contre le rempart de la cour d'honneur, une grande chapelle gothique fut érigée au XVème siècle par le Chambellan du Duc de Bourgogne : CLAUDE DE MONTAIGU.
La guerre avec le Royaume de France eut raison de ce château-fort qui se transforma peu à peu en demeure d'agrément.

Du Xème au XVème siècle, il connaît plusieurs phases de construction et d'embellissement, puis il est démantelé lors du conflit entre la France et la Bourgogne (fin XVème siècle) et subit de nombreuses destructions pendant les guerres de religions (fin XVIème) et surtout pendant la révolution française (fin XVIIIème siècle).

La forteresse telle qu'on la voit aujourd'hui date de la fin du XIIème siècle.

Elle avait la forme d'une cour carrée défendue aux quatre angles par de grosses tours reliées entre elles par d'épaisses courtines.

A l'angle nord-est, le donjon, tour carrée massive dont les murs ont trois mètres d'épaisseur à la base, fut construit pour être imprenable. Il est le dernier refuge en cas de guerre. Un monte-charge, aménagé dans l'épaisseur des murs, permettait de hisser à chaque étage les munitions qui étaient jetées pour repousser l'assaillant. A l'intérieur de la cour, de nombreux bâtiments, aujourd'hui disparus, étaient accolés aux remparts et au donjon. Une large porte encore visible au 1er étage du donjon permettait d'y accéder. Au XVème siècle, une élégante tourelle à pans coupés lui est ajoutée pour y loger un escalier à vis.

A l'est, au milieu de la courtine, (entre la tour ronde et le donjon) se dresse encore à demi écrasée, une tour en éperon, pointe du triangle dirigée vers l'ennemi, ouvrage défensif typique du XIIIème siècle. Au sous-sol une vaste salle sert aujourd'hui de caveau de dégustation. On y pénètre par les souterrains. Ceux-ci creusés à même le roc sillonnent le château de part en part, réseau secret de communication comportant çà et là d'humides et sinistres cachots.

Côté nord, 2 grosses tours rondes encadrent la porte décorée de masques Romans, donnant accès à la cour basse. Celle-ci de forme ovale est un vaste espace entouré de murailles où s'entassaient des bâtiments annexes pour les soldats, les paysans et le bétail. Au-dessus de la porte, le chemin de ronde qui reliait les 2 petites tours, est encore visible.

A l'ouest se trouvait l'entrée du château avec le pont-levis dont il reste le porche de pierre avec une petite porte et une plus large pour les attelages. Le pont dormant, qui enjambait le ravin était protégé par 2 tours rondes. L'une d'elles fut transformée en pavillon d'habitation au XIXème siècle. Telle était la forteresse des XIIIème et XIVème siècles.
(voir le plan du château à travers les âges).










L'histoire du blason de Couches




L'histoire de ce blason, c'est d'abord l'histoire d'une association ("Couches et son passé") dont les membres firent un travail remarquable de recherche historique afin de donner à la ville, un blason à l'image de son passé. Ce Blason a été homologué à Paris en février 1990.

Ce blason est divisé en quatre parties:

Les partie 1 (d'azur semé de fleurs de lys d'or, à la bordure composée d'argent et de gueules) et 4 (d'azur à l'oiseau contourné essorant), représentent la royauté.

Les parties 2 (bandé d'azur et d'or à six pièces à la bordure de gueules) et 3 (de gueules à la marguerite à huit pétales d'argent boutonnée d'or) représentent le duché.
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Couches en royauté

Dès le VIIème siècle il y eut un monastère à COUCHES.
Florissant au IXème siècle, il avait le titre d'Abbaye.

Au Xème siècle ses terres étaient tombées en la possession d'un vassal des Comtes DE CHALON et rattachées au fief du premier petit château-fort.

Pour protéger le monastère et le bourg des agressions en 1026, l'évêque d'Autun HELMOIN fît reconnaître l'union du monastère SAINT-GEORGES de Couches à l'Abbaye de Flavigny par une charte signée du roi de France ROBERT et de son fils le futur HENRI I.

En 1187 un contrat de pariage entre le roi PHILIPPE AUGUSTE et l'Abbaye de FLAVIGNY assure à COUCHES la protection royale. La forteresse militaire de la tour Guérin fut construite pour abriter les hommes d'armes du roi.

Les arbalétriers, les archers, les arquebusiers ont laissé à Couches la Société de l'ARQUEBUSE (1428) dite "l'Ouïau".
Les oiseaux représentent la société de l'Arquebuse (1428).

Les fleurs de lys : le corps des officiers de la châtellerie Royale de Couches : "D'azur à 3 fleurs de lys d'or posées 2 et 1" (d'après documents).




Couches en duché

A la fin de l'époque carolingienne, apparut avec son fief, le premier Château de Couches.

Le premier seigneur dont on connaisse le nom était GAUDRY. Il vécut dans la deuxième moitié du XIème siècle. C'est de ce temps que datent les premières constructions importantes du Château.

Au XIIème siècle le château passe en la possession du puissant seigneur HUGUES DE LA ROCHE-NOLAY, le fief et le château s'agrandissent.

Au XIIIème siècle le seigneur nommé également HUGUES marie sa petite fille MARIE à ETIENNE DE MONTAIGU descendant d'ALEXANDRE DE MONTAIGU, 2ème fils du Duc de Bourgogne HUGUES III.

Dès la moitié du XIIIème siècle le château et son fief étaient sous la souveraineté du Duc de Bourgogne.

Jusqu'à la fin du XV ème siècle Couches en royauté et Couches en duché formèrent deux territoires distincts.

Sous LOUIS XI le Duché de Bourgogne fut rattaché définitivement au Royaume de France à la fin du XVème siècle.

MARGUERITE DE BOURGOGNE, fille de ROBERT II, Duc de Bourgogne et petite fille de SAINT-LOUIS par sa mère AGNES DE FRANCE, vécut au château de Couches. Epouse de LOUIS X dit le HUTIN, elle fût répudiée pour adultère et enfermée à la forteresse de château GAILLARD.

En 1315 LOUIS X raya de la carte des vivants, son épouse MARGUERITE. Recueillie par sa cousine MARIE DE BEAUFREMONT Dame de Couches, et tenue en secret prisonnière, libre au château où elle mourût en 1333 à 43 ans.
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